Chapter 5.The pitfalls

Sherley Sherly et le Maléfice de Xiam

Chapitre n°5 Les embuches

A huit heures trente du soir, dans une luxueuse propriété de la Côte d’azur, des hommes d’affaires Newyorkais et Chinois discutaient dans une salle agréablement décorée.

Un large panneau couvrait une estrade, dont trois drapeaux muraux ornaient le fond du mur. L’un représentait la Chine, l’autre les Etats-Unis et le dernier, la caste du clan des Willetter, dynastie des grands orpailleurs américains, ayant collaborés à la ruée vers l’or, jusqu’à la possession de succursales d’architectures.

Le groupe international Loyang Line se réunissait pour effectuer le bilan bimensuel de leurs transactions. Aston Willetter, 64 ans avait choisi sa nouvelle propriété, proche de Marcyvilliers pour fêter ses victoires.

Dans un salon feutré au premier étage, trois hommes assis dans de confortables fauteuils, terminaient leurs apéritifs.

- Les bénéfices ont fichtrement explosé se vantait Geoffroy Lehár, 53 ans, directeur du marketing, en consultant les données de ses filiales européennes sur sa tablette. J’espère que vous le mentionnerez dans votre discours, Aston.

- Ne vous en faites pas. Votre service sera aussi mis en valeur. Vous et Jonathan vous avez parfaitement œuvré en ce début d’année.

- Nous avons de nouveaux produits qui pourraient intéresser la NASA. (…)

- Vous allez dévoiler des plans ? (…)

 

- Voici des nouvelles, dit Carl Weston en entrant dans la salle.

Il sortit un paquet de journaux et les balança sur une table.

Les hommes s’exclamèrent, et prirent les journaux en lisant à haute voix quelques articles.

Les gros titres annonçaient : « Le groupe de musiciens Sherley Sherly show est dissout… S’en est fini du Sherley Sherly Show … Dissolution du Sherley Sherly Show ! Les fans anéantis. »

- Le complexe Horizon New sera vendu.

- Fantastique ! Il était temps !

- Une épine en moins dans nos pieds.

- Des cailloux vous voulez dire ! Dit Harry Lifter qui relisait son speech devant ses associés.

- Il faut insister sur nos nouveautés, insista Aston Willetter.

Soudain, une femme en longue robe de soirée surgit dans la pièce.

- Ma chérie, tu es splendide !

- Elle lui tendit un portable au revêtement scintillant de petits diamants.

- Notre fils est à l’appareil.

- Lequel ? Le bosseur ou l’emmerdeur ?

- Bon passe le moi, dit l’homme ronchon en lui ôtant le téléphone des mains.

- Père, vous ne pouvez pas faire cela ! S’écria une jeune voix.

L’homme pointa un doigt vers la terre, ce qui amusa ses collaborateurs.

- Un instant Clifford, dit-il en s’adressant à ses associés.

- Messieurs, ma femme va vous conduire au grand salon ou vous pourrez vous restaurer. J’arrive dans une minute.

Les hommes se levèrent. Avant de poursuivre la conversation, il s’assit sur un canapé pour prendre un cigare et l'allumer.

- Je te croyais aux Etats-Unis ? Poursuivit-il en faisant des cercles avec la fumée.

- Père, je suis à Paris, demain soir, je serais à Marcyvilliers. Je ne suis pas d’accord avec vos procédés.

- Comment cela ?

- Vous avez fait chuter le groupe. Vous les avez convoités pour les exploiter, puis ensuite les extorquer.

- Holà ! Tes accusations sont extrêmement graves, et d’ailleurs sans aucunes preuves.

- Votre discours est inapproprié ! Vous feriez mieux de les aider ! Répliqua le jeune homme très énervé.

- Cela suffit Clifford ! Arrête de m’accuser de tous tes malheurs. Quand vas-tu prendre ta vie en main ? A 22 ans je ne vivais plus au crochet de mon père. Tu as le choix : tu es avec notre groupe, ou contre le groupe. Dans ce cas…

- Dans ce cas quoi ? Vous me déshéritez ?

- Comme c’est agréable d’entendre la solution adéquate.

- Grand-père ne vous laissera pas faire ! Hurla son fils.

- Laisse Lord Willetter tranquille. Calme toi mon petit. Je n’y suis pour rien si ton groupe adoré a échoué dans ses perspectives d’avenir. Ils ont buté sur des projets trop gros pour eux.

- Et leur organisation écologiste ?

- C’est plus compliqué.

- Vous devez les aider !

- En quel honneur ? Je n’ai jamais eu de lien avec eux. Va voir ton grand frère qui est le plus caller en matière de divertissement. Demain, je quitte la France et …

- Mais où que vous soyez, vous payerez votre lâcheté, s’écria son fils en lui raccrochant au nez.

 

Le PDG réajusta sa cravate, puis se resservit un verre de whisky.

Ses menaces ne m’impressionnent pas.

Il n’avait jamais ressenti de lien avec cet enfant de son premier mariage. D’ailleurs, il le détestait, comme lui même haïssait son père. Il ne supportait pas d’être contredit en permanence et au fond de lui, il était content de l’avoir énervé.

 

Soudain, il actionna son portable.

- James, mon fils Clifford Willetter ne doit plus m’approcher.

- Que ce passe t’il monsieur Willetter ?

- Cela fait près de neuf mois que je ne l’ai pas revu et il vient de me menacer. S’il est à moins de dix kilomètres du lieu où je me trouve, vous me prévenez immédiatement.

- Ne vous en faites pas monsieur, nous allons étendre votre périmètre de sécurité à dix kilomètres ?

- Non cinq kilomètres, et tout de suite !

- A vos ordres monsieur.

 

Il descendit les longues marches de son manoir. Après quelques de minutes de concentration derrière un grand rideau de velours, il rentra dans la salle sous les applaudissements, et se tourna vers son auditoire, en prenant sa voix normal.

- « Mes cher amis, venus de tous les horizons, je vous ai invité dans ma nouvelle propriété, pour célébrer une double victoire. Celles de nos investissements qui ont triplés, car je viens d’avoir les résultats de l’Océanie.

Les membres du comité applaudirent vivement.

 

Après le discours, Aston Willetter s’approcha d’un jeune homme qui se trouvait en grande discussion avec trois hommes.

 

- Il faut que vous m’effectuiez un point sur le lieu et la situation de chaque membre du groupe écologiste. Je crains qu’ils ne se ressoudent.

- Cela ne risque pas ! J’ai admirablement bien travaillé, confia un homme qui …

- Ha ! mon cher William, tu diriges si bien mes hommes de mains.

- J’ai suivis votre exemple Monsieur.

- Arrête de m’appeler Monsieur. Tu aurais pu être mon fils idéal, mon préféré William. J’en ai un qui est agressif, et qui s’imagine voir le monde rempli de nounous, et heureusement que j’ai rencontré ta magnifique mère, Clara.

- Je vous suis reconnaissant Aston, d’avoir pris soin de ma mère après le décès de mon père.

- Je te remercie d’avoir accepté notre union, d’ailleurs, nous te réservons une surprise. Je laisse à Clara le soin de te l’annoncer elle-même. Ma chérie, appela doucement l’époux en souriant.

Comme convenu, la femme arriva avec un parchemin.

Le garçon heureux le déroula et surpris tomba dans les bras d’Aston.

- Mesdames, Messieurs, je vous présente le fils dont j’ai toujours rêvé ! William Willetter-Valdez !

William, heureux, se réjouissait en pensant qu’il venait d’hériter de cinq milliards de dollars.

Il regarda sa mère qui applaudissait à tout rompre et lui fit un clin d’œil appuyé.(...)

 

Sherley Sherly et le Maléfice de Xiam

A bientôt. Merci de votre fidélité.