Chapter 1 Reconstitution

Sherley Sherly et le Maléfice de Xiam

Chapitre n°1 La reconstitution

Le soleil de midi se jouait à cachecache  derrière des nuages sombres. Une pluie fine tomba toute la matinée sur Marcyvilliers. Le premier jour de l’automne s’annonçait venteux.(…)

Un oiseau se posa dans le terrain en friche d’une propriété clôturée de haies. Au centre de celle-ci s’allongeait entre une maison des années trente surmontée en partie d’un échafaudage. Une partie du jardin s’accolait à une usine désaffectée entourées d’un grillage électrifié. Un panneau «  Attention. Danger de mort !» dissuadait toute intrusion.

Soudain lors que des panneaux soulevèrent trois pans de pelouse, les volatiles affolés  prirent leurs envols. De la vapeur s’élevait dans l’air, vite aplatie par la pluie qui redoublait.

Les galeries consolidées du sous-sol des Garden, paraissaient plus étoffées, depuis que le jeune homme, Fabrice, s’était remis à ses travaux. Equipé d’une combinaison thermodynamique, il savait parfaitement manipuler la matière. (…)

Ses travaux hautement sophistiquée, attirait bien des convoitises.

Tout à coup, un bruit extérieur le fit sursauter. Dans son oreillette il distinguait parfaitement les bruits autour de son habitation, si bien dissimulée.

Content d’être trois mettre sous terre il regardait par une fenêtre aux vitres filmiques(…). C’était comme si il voyait du rez-de-chaussée.

Il leva les yeux sur les caméras de contrôles modernes fixés au pan d’un mur (…)

Des enfants s’approchèrent de sa pelouse à la végétation biscornue. Soudain, un ballon de football tomba dans la une de ses petites fontaines desséchées parsemée de feuilles mortes.

- Ludo, j’ai vu la balle aller à droite.

- C’est une propriété interdite !

- T’as qu’à sonner et on va nous ouvrir.

- T’es bête ou quoi ! Cette maison est abandonnée.

- Mon père m’a interdit qu’il aller. Elle est en face de l’ancienne usine chimique. (…)

- Tu n’es pas capable de chercher ma balle ?

- Combien tu me donnes pour y aller ?

- Un sac de bonbons, cela t’iras ?

- Des caramels ?

- Ok !  Qui y va ?

- Moi ! Dit le plus vaillant des trois, qui soudain surmonta une haie puis passant par un  trou.

Tout à coup le ballon soulevé par un puissant jet s’éleva dans l’air et rebondit dans la rue. Le garçon reçu lui aussi un jet d’eau, qui arrosa les autres enfants. Ceux-ci mouillés détalèrent.

- Qui arrose un jardin en friche ?

- Je t’avais bien dit que cette maison était hantée !

- Maman ! S’écria un des enfants en trébuchant.

Dans son sous-sol Fabrice enleva son masque de protection, et éclata de rire en se tenant le ventre.

 

Une heure plus tard, intrigué par une voiture qui longea sa propriété, Garden regarda de nouveau dans son système de surveillance. Une voiture aux vitres teintées s’arrêta devant le portail.

Deux personnes descendirent (…)

Sherley Sherly approchait de la propriété.

- Il n’y a personne !

Lorsqu’un s’approchèrent sous le porche, une odeur pestilentielle se rependant.

Derrière un canapé troue, ils virent deux rats morts remplis d’insecte.

 Sherley prit un mouchoir le mis sous son nez.

- Allons-nous-en !

Bikerman la suivie et soudain s’arrêta. Puis il gloussa

- Tu vois des bêtes mortes et tu ris? Ne me dit pas que tu deviens insensible ?

Il y a des oiseaux morts là-bas.

Le garçon rigola de plus belle. Sherley regarda plus attentivement les animaux et se retourna.

- Oh ! Le chenapan ! Regarde-moi cela, dit Sherley en souriant à son tour.

- Garden montre toi : et ouvre-nous ! S’écria Bikerman impatient.

- J’ai compris, le vent souffle à l’opposé des cadavres, donc c’est un système de diffusion olfactif bien ingénieux qui est diffusé dans l’air.

- Allez Fab, soit sympa. Très fort ton stratagème pour affoler les intrus…Tu ne vas quand même pas  mettre tes vieux amis dehors ?

Ils s’approchèrent prudemment.

            (…)

- On a besoin de toi.

- Parle-lui de Lucie, ordonna Bikerman.

- Heu, Lucie pensa à toi.

 

Lucie richard demanda :

- Tu crois qu’il me pardonnera d’avoir fait le choix de rompre.

- Il a toujours eu un faible pour elle et elle l’a laissé tomber pour ton projet de Floride.

- Il l’aime encore.

- Et de la savoir de retour changera tout dans vos relations.

- Elle lui a fendu le cœur en rompant. ..Je n’ose le faire, chuchota Sherley.

- Arrêtez de me parler de notre couple, c’est privé ! Hurla une vois dans un hautparleur.

- Je sais mais Fab, tu es mon meilleur ami.

- Et vous avais prévenu. Avoir des affinités entre membre poserai des problèmes.

- Parles-en donc à Ricardo et Soleily, dit Bikerman.

 

- Où est la camera ?

- Andrei Bikerman  la chercha du regard et remarqua un nid d’oiseau.

- Elle est dedans !

- Où est le micro pour parler ?

- Je connais Garden, il sait placer les micros et la sonorisation pour entrer chez lui !

- Fabrice, si tu nous vois c’est que c’est assez urgent. Alors ouvre-nous

- S’il te plaît, ajouta Sherley, qui n’avait pas envie de froisser son camarade. *

- Elle devait recoller les morceaux avec chaque membre de son équipe. Pour cela elle avait les moyens de chercher à l’aborder. Cinq mois c’était passe et le groupe avait éclaté.

- J’ai un message de Lucie. Écoute-la s’il te plaît. Ensuite tu décideras.

- Pourquoi elle n’est pas venue ?

- Tu connais ce qui c’est passe pour son amie ? (…)

 - Oui, et j’en suis bien triste.

Ils s’installèrent dans une alcôve. Les trois amis se disputèrent pendant un moment. Des rancunes les tenaillaient. (…)

- Je suis quasiment ruiné depuis qu’on a tout arrêté. Je ne vis que de job pour continuer mes recherches. Sherley tu me dois de l’argent, le sais-tu ?

- Oui et j’en suis désolée. J’ai été trahie. Je n’ai plus le contrôle sur le groupe et je fais le nécessaire pour y remédier. Je crois qu’il y a une taupe dans mon organisation qui a fait de nombreux dégâts. Mais pour l’instant cela n’est que secondaire.

- Secondaire ? J’attends mon cheque avec les quatre zéros qui vont avec. Si je suis interdit bancaire et j’ai dû emprunter gros. Maintenant, je dois rembourser à des hommes pas très nets.

- D’où tu les connaissais ?

- Des relations de Cunningham. Au fait il est où celui-là ? Et Kytty Bloom ?

Bikerman gêné détourna rapidement la tête et se leva en faisant semblant de s’intéresser a son matériel électronique.

Quant à Sherley, il ne put s’empêcher de placer sa main sur sa bouche, qu’il enleva rapidement.

- Qu’est ce qui se passe ? Dès qu’on parle de Cunningham, tout le monde me fuit. Dernièrement Soleily m’a carrément raccroché au nez.

 

- Sherley j’ai appris que le groupe allait être dissous depuis trois mois la presse en parle.

- Je sais, je fais une conférence de presse demain.

 Sherley n’osait lui avoué les déboires de Cunningham aux États-Unis. Elle avait eu de ses nouvelles dans une course poursuite ou il lui avait affirmé qu’il n’y était pour rien. Depuis trois mois, elle n’avait plus entendu parler de lui. (…)

- Bon cela suffit coupa Bikerman.

- Fabrice, on doit te montre une vidéo de Lucie Richard.

- Elle ne m’intéresse plus. Elle peut envoyer sa chorégraphie à ce qui reste de notre superviseur (…)

- Regarde là et tu comprendras, insista Sherley. Lucie est en grand danger. (…)

 Le jeune homme se régressa et pris rapidement la tablette dans les mains de son ami.

  « C’est une année sombre qui commence pour moi. Sherley, tu trouveras dans cette lettre mon carnet de mes ressentiments, lorsque dans mon pays j’ai vu monter la haine, je ne pensais pas que de simple mots allaient pouvoir se répandre rapidement. J’aurais dû agir beaucoup plus tôt. Je n’ai pas fait intelligemment mon métier de journaliste. (…)Je travaille la nuit dans  un centre de vigile pour payer mes études. La caméra a filmé quelque chose d’horrible. Je te l’ai envoyé Sherley par les moyens que je disposais. On m’a interdit …

… détruit les communautés en les montants les unes contre les autres. Tout d’abord, on a cherché des difficultés aux communautés en fonction de leurs lieux d’habitations, puis de leur religion et maintenant de leur origine…C’est le prétexte.. Ily a desmonstres dans la nature. Ils sont arrivés il y a deux semaines et déjà leurs traces sont visibles pour qui sait les identifier. Ryōchōmei, Sherley, et toi, mon tendre Fabrice, j’ai besoin de vous. Fab, j’ai besoin de toi ; ils sont déjà là. Souvenez-vous de la conférence du docteur Madrier. »

Un voile orangé stoppa la vidéo, juste au moment où derrière la jeune femme couverte de bleu, terrée derrière une cloison au fil de fer dénudé, d’où elle filmait on voyait une grosse voiture blindée d’où descendait trois hommes en treillis. Sur un de leur bras, des insignes de mercenaires s’alignaient.

 

 

              

*Sherley SHERLY  & la Guilde de l’Or Price  

Sherley Sherly et le Maléfice de Xiam. Suite bientôt.

Merci de votre fidélité.