Le Think up Zen, science fiction, intrigue, Sherley Sherly, dangers, policier
Sherley SHERLY & les Énigmes d'Oxus
Tous droits réservés Joëlle JEAN BAPTISTE
Article N°7
- C’est impressionnant, s’extasia Soleily Del Amontes. (…)
Sherley Sherly indiqua les futures activités des membres du Wesss.
- Andreï, Ryōchōmei et moi, nous étudieront les idéogrammes de la lettre à l’Ixagora. Les ouvrages de notre bibliothèque nous seront très utiles. Lucie et Soleily, vous irez à la mairie chercher le premier plan Ok ?
- Je crois qu’on va y aller dès ce soir, déclara Lucie Richard.
Soleily acquiesça. (...)
- Ainsi, continua Akio, pendant des mois le chantier sous les recommandations particulières de mon oncle, était interdit aux autres équipes. (…) Pour l'assemblage du dernier élément du centre, car il a fallu trois équipes d’ouvriers pour fixer la porte.
- Comment cela ?
- Une commande spéciale est arrivée de la Californie, de San José plus exactement.
- C’est une ville de la Silicon Valley, intervient Yan Cunningham.
- Bien vu, et une société électronique a monté le haut de la porte. Le montage effectué sous une immense bâche a duré une journée. Regardez les photos que j’ai plus faire.
- Elles sont complètement floues, remarqua Sherley en grimaçant. Je te connaissais meilleur photographe.
- J’étais caché à plusieurs mètres. Le périmètre se trouvant sous haute surveillance, je n'y étais manifestement pas invité. (…)
- On dirait des cosmonautes ! Gloussa Cunningham.
Ricardo secoua la tête.
- En voila un qui n’est jamais sorti de sa cambrousse, marmonna t’il.
- Ben, si je ne peux pas m’exprimer, tu le dis ! Répliqua Yan.
- Ne joue pas à la victime ! Tonna Ricardo.
- Vous nous avertirez quand vos joutes verbales cesseront ! Dit fermement Bikerman.
- Merci Andreï, répondit Sherley en approuvant l’intervention de son ami. Tu peux continuer Ryōchōmei.
Subitement, dans l'ordinateur de Ricardo un message électronique ne demandant pas de réponse en retour, lui parvient.
Lorsqu’il ouvrit le message, il regarda Sherley qui le fixait durement.
« Après la séance, et avant notre entraînement de dance, je t’attendrai au « Je trinque ». Tu me dois des explications sur ta relation avec Cunningham. »
Il hocha la tête en silence.
- Puis, ils sont repartis en fin de journée, dit Ryōchōmei. Le lendemain, une équipe est arrivée de Russie, de Kaliningrad.
- Où donc as tu obtenu ces informations ? S'étonna Bikerman. (...)
- Les ouvriers ont monté l’autre moitié de la porte. Ce qui m’a impressionné c’est qu’il y avait deux cars, d’où sont sortis 50 ouvriers.
- 50 ouvriers pour monter une moitié de porte ?
- Oui, et un homme chronométrait leur action. Chacun devait rester moins de 5 minutes au travail. (…) Ce jour là, des crochets et des bâches couvraient la porte d’entrée. Puis le lendemain, d'autres hommes sont venus, devinez de quelles région du monde ?
- Faisons simple, pourquoi pas de la France.
- Tu en es proche par le nom. C'est Tromso.
- C’est où ?
- C’est une ville de Norvège située en Arctique.
- Tu disais proche par le nom ?
- Oui, elle est surnommée « le Paris du Nord » (…) Edvard Hamsun, le responsable de ce chantier, m’avait fixé rendez vous à 14 heures. Je devais être présent selon les instructions qu'il avait reçues. Je croyais que c’était à 14 heures, mais il m'attendait à 2 heures du matin.
- Ils ont travaillé de nuit ?
- Oui, le chef de chantier, m’a téléphoné en urgence car je devais venir avant le levé du soleil. Il m’a dit qu’il y avait mon nom sur un idéogramme et une minuterie, qui paraît t’il n’indiquait rien de bon. De plus, un de ses hommes restait comme collé aux parois, et il avait de plus en plus mal. Une dizaine de techniciens ont travaillé toute la nuit pour installer la troisième partie. Lorsque je suis arrivé, un idéogramme restait étonnamment ouvert avec une sorte de moulage en forme de gant. Bref, j’y ai déposé ma main, et aussitôt l’ouvrier a été délivré. J’ai ressenti comme une sorte de chaleur à l’intérieure. Lorsque j’ai retiré ma main, voilà ce qu’il y avait.
Il montra la paume de sa main droite.
- Il n'y a rien ? Remarqua Soleily.
Akio se dirigea vers le scanner et plaça sa main. (...)
- C'est quoi ces points ?
- Il y a cinq poinçons noirs, qui ne sont toujours pas partis.
- J’ai fait des analyses. Et j’aurais les résultats lundi après-midi. (...)
De plus en plus intrigués, les membres du Wesss écoutaient son récit.
Alors le chef de chantier m’a dit
- " Monsieur Akio, on a tout fait pour stabiliser l’Erreur.
- Comment cela il y a une erreur dans la réalisation du centre ?
- Oui l’Erreur peut parfois créer des dysfonctionnements.
- Je lui ai demandé où était l’erreur et s'il allait pouvoir la réparer ?
Il m’a répondu,
- Monsieur Akio, l’Erreur a été installée, c’est le nom de votre entrée.
- Quoi ? La porte d’entrée du centre est une erreur ?
- Non, ce n’est pas une porte d’entrée monsieur Akio. Je vous conseille de ne pas la prendre pour une porte, car l’Erreur est un passage."
- Voilà à peu près, mots pour mots, la conversation que j'ai eue avec Hamsun, le chef de chantier.
- Ta porte est donc un passage qui s’appelle l’Erreur ? S'écria Soleily.
- Oui avec un grand E.
- C’est dingue ! S’exclama Ricardo Firzy.
- Et devinez ce qui coûte le plus cher dans le centre ? Demanda Akio.
- L’Erreur ! Crièrent Lucie, Sherley et Yan en même temps.
- Oui, c’est le cœur du Think up Zen, certifia gravement Ryōchōmei.
Les membres du Wesss, surpris, présagèrent concrètement les épreuves qui se dressaient devant eux.
(...) Confidentialité de la série Sherley Sherly