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Sherley SHERLY & les Énigmes d'Oxus
Tous droits réservés Joëlle JEAN BAPTISTE
Article N°2
Think up Zen
Sherley Sherly avait bien l’intention d’éclaircir le mystère des conditions d’entrer dans le Think up Zen. D’après ce que l’on racontait, c’était un centre de méditation. Mais, que ce passait-il à l’intérieur ? Etait-ce vraiment l’endroit, où l’on se recueillait ? Et pourquoi ce lieu, était-il réservé uniquement aux hommes ?
Auparavant, elle avait averti ses amies, Lucie Richard et Soleily Del Amontes de ses déboires devant le Think up Zen.
- Selon Patrick Edams, l’ami de Ryōchōmei Akio, le centre est interdit aux femmes. (…)
Sidérées, elles bouillonnaient d’impatience d’obtenir des explications.
Il y avait comme de l’électricité dans l’air à l’énoncé des sujets de discussions.
- La séance du Wesss est ouverte. Vous pouvez ouvrir vos ordinateurs. (…) Yan Cunningham nous rejoindra bientôt. Fabrice Garden est toujours absent, annonça le président Ryōchōmei Akio. (…) La semaine prochaine, je serais ravi de laisser mon tour de présidence à Andreï Bikerman, pour deux mois. (…)
Les garçons applaudirent, tandis que les filles s’abstinrent, en les regardant avec dédain. Ils stoppèrent net leur ovation. (…)
Andreï Bikerman se demandaient quand allait éclater l’orage. Il ajusta ses lunettes qui mettaient en valeur ses yeux bleus. Il survola attentivement les sujets de l’ordre du jour, qui pourtant, n’indiquaient pas de problèmes conflictuels. (…) Il redoutait la fin de la séance, car sur les tons des filles, il sentait monter la pression.
Il regarda Sherley, et lorsque ses yeux croisèrent son regard, c’était comme si elle lui transperçait le corps.
Qu’aie-je bien pu lui faire, pour qu’elle soit en colère ? Elle se contient, j’en suis sûr !
Il observa Ricardo, qui dévisageait la froideur de Soleily. Puis, il fit un léger rictus.
Ricardo lui envoya un message privé sur son ordinateur.
- Ho là là ! Elles ont l’air furax !
- Ouais. Qu’est ce que tu leur as fait ? Écrivit Andreï.
- C’est peut être à cause de ce que l’on ne leur a pas encore fait… "
Ils ricanèrent discrètement. (…)
La réunion présidée par Ryōchōmei Akio commença tranquillement. Sherley ne cessait de l’observer. Ryōchōmei, un très bel homme asiatique, accessible et équilibré, très serviable, semblait maitriser les éléments de sa vie. Pourtant, Sherley venait de se rendre compte, que depuis deux semaines, il se montrait distant. (…)Elle ne le reconnaissait plus.
Le Cosw-Fash occupait tous les esprits. Les OGM étaient un sujet sérieux et épineux.
L’enquête avançait tranquillement. (…) Les interventions s’enchaînaient. (…)
Ryōchōmei coupa l’appareil enregistreur, donnant le signal de la fin de la réunion. Sherley attendit ce moment pour s’adresser à lui. Mais, celui-ci la devança.
- Il parait que tu étais devant mon domicile ce matin ? Demanda t-il en souriant.
- Qui moi ? Non, tu dois te tromper, prétexta la jeune femme, irascible.
- Et ça !
Il lui montra deux photos.
Les garçons éclatèrent de rire, en voyant sur l’une d’elle, un morceau de la moustache de Sherley décollé.
- Ryōchōmei, tu fais des clichés de tous tes visiteurs ? Enfin ceux que tu ne reçois pas ! Déclara-t-elle hors d’elle.
Il voulut se disculper.
- C’n’est pas moi, déclara t-il mollement.
- C’est peut être moi qui les ai fait, histoire de te laisser une trace de mon passage ? Continua-t-elle acerbe.
- C’est en quittant le Think up Zen que j’ai trouvé les clichés dans le hall. Alors machinalement, je voulais te les monter, émis Ryōchōmei embarrassé.
- Sherley, tu as dû avoir mal à la gorge pour imiter la voix grave de Trévoux, dit Ricardo en ricanant.
- Comment ? Tu t’es fais passer pour Trévoux, l’employé de l’Ixagora pour rentrer chez Ryōchōmei ? Coupa Andreï surprit, avec un temps de retard.
Sherley se retenait lui balancer au visage : « Espèce de sot, avec qui je me demande pourquoi je sors ! Si tu m’avais dit que le Think up Zen détectait les organes féminins, je ne serais pas ridiculisée de la sorte ! ».
Au lieu de cela, elle répondit d’une voix mordante.
- Andreï, j’ai trouvé cette astuce pour rentrer chez Ryōchōmei, puisque, ni toi, ni personne du groupe, ne m’avait informé clairement que l’endroit était interdit aux femmes ! Et ce n’est pas faute de vous avoir demandé, avant d’y aller ! Ajouta-t-elle en regardant Bikerman et Firzy, qui détournèrent leurs regards aussitôt.
- J’avais posé la même question à Fabrice, il y a plusieurs jours, et il a carrément changé de sujet de conversation, déplora Lucie Richard.
- Sherley ! Ne me reproche pas ce que Ryōchōmei nous a demandé de garder sous silence, dit vivement Andreï.
Tous les regards se tournèrent vers le président.
Impassible, celui-ci continuait de tourner son stylo entre ses doigts.
- Je croyais qu’on était une communauté soudée, déclara Sherley et je découvre des messes basses entre vous, les garçons.
- Pourquoi refuser l’accès du Think up Zen aux femmes ? S’emporta Lucie. Quand les services de la mairie vérifieront la conception, l’éthique, et la spécificité du centre qu’ils ont en partie financé, ils auront leur mot à dire.
- C’est bien bas de prendre la mairie de Marcyvilliers comme prétexte. Ta mère n’a pas autre chose à faire ? S’insurgea Ricardo.
- Tu te fiches de moi ? S’écria Lucie. Le prix du centre est paraît-il exorbitant.
- Environ 1 % seulement de financement Lucie, confirma Andreï Bikerman.
- 1% ou 10%, c’est pareil ! Chargea la musicienne.
- Dis-moi Andreï, tu sembles bien renseigner sur la conception du centre, constata Sherley Sherly en l’observant.
- Oui Ricardo, la Maire, madame Richard est concernée, annonça Soleily en prenant la défense de Lucie, ainsi que chaque citoyen de cette ville, lorsqu’une partie de nos impôts, contribue à faire construire un édifice culturel.
- Combien à coûté sa construction ? 4 millions d’euros ou plus ? Continua-t-elle.
- 10 millions de dollars, annonça Akio.
- C’est un centre de luxe ! S’exclamèrent les filles.
- La ville a placé une petite partie du matériel dans une salle d’activité pour environ 400000 euros, dévoila Ryōchōmei Akio.
- Donc plus de 400 000 euros de matériel ! Ah ! Et c’est lesquels ? Fusa Soleily Del Amontes.
Le courroux des filles ne retombait pas.
(…) Confidentialité des informations concernant la série Sherley SHERLY.