Think up Zen, science fiction, intrigue, Sherley Sherly, dangers, police
Sherley SHERLY & les Énigmes d'Oxus
Tous droits réservés Joëlle JEAN BAPTISTE
Article N°9
Think up Zen
Ryōchōmei Akio sortit du cours de danse, inquiet. Il pressentait que ses camarades du Wesss lui en voulaient, de l’échec de l’ouverture du centre culturel.
Ricardo Firzy et Andreï Bikerman s’éclipsèrent rapidement en le saluant. Fâchées certainement, d’avoir raté leur rendez vous amoureux, avec leurs copines respectives Soleily Del Amontes et Sherley Sherly.
Ryōchōmei rentra tristement dans la chambre de l’Horizon-Cybercafé. Il s’en voulait, car à cause de lui, le groupe qu’il appréciait le plus au monde avait faillit s’éclater. Il admirait Sherley Sherly, qui une fois encore, se rapprochait de lui. Elle lui proposa d’habiter dans son pavillon d’été, de la grande propriété des Sherly. ( ...)
Cependant, il avait décliné l’invitation. Il lui promettait de s’en souvenir, le jour où il aurait besoin d’être logé.
- Tu seras toujours le bien venu chez moi, avait ajouté la jeune fille en l’étreignant fortement dans ses bras. (…)
Ryōchōmei se dirigea dans la salle de bain, se doucha, et mit son pyjama. Il s’allongea dans son lit. Mais, à trois heures du matin, il se réveilla en sursaut. Inquiet, la bouche sèche, il n’avait plus sommeil. Il se remémorait de la vision qu’il avait eue, en pleine nuit, lors de son départ devant le Think up Zen.
Ce soir-là, il avait débloqué l’ouvrier resté coincé dans la façade du bâtiment. Ryōchōmei se redressa et se dirigea vers la salle d’eau. Il but un grand verre d’eau, s’aspergea le visage, puis examina son visage dans le miroir.
Oh, Hideaki, mon cher oncle, pourquoi as tu conçus un bâtiment aussi complexe ? Quelle image allons-nous laisser des architectes et scientifiques japonais, si le centre ne s’ouvre pas pendant l’inauguration samedi prochain ?
Puis, soudain il eut un déclic, une idée lui vint, comme un flash. Il se précipita dans la chambre et s’habilla rapidement. Le musicien avait besoin d’aide.
Il réfléchissait et évaluait chaque membre du Wesss. Ricardo était trop impulsif. Il allait poser trop de questions. (…) Andreï Bikerman, son ami étudiant, semblait être quasiment son double intellectuel. Il avait l’esprit alerte et vif. S’il lui demandait du secours, il se précipiterait sans réfléchir, et n’aurait certainement pas la même vision que lui sur le problème. Soleily Del Amontes heurtée par des évènements récents sur la caravane de Fabrice Garden, aurait certainement une appréhension du problème.
Lucie Richard, ne voyait le centre que comme un obstacle créatif dans la ville de Marcyvilliers, dirigée par sa mère, et un point d’interrogation sur son ouverture la bloquait. Sherley Sherly allait peut être pouvoir lui être utile mais il pensait inlassablement à un autre membre.
Il quitta sa chambre et longea le couloir. Il arriva devant une porte et fut surprit de voir filtrer la lumière sous la porte.
Il frappa trois coups discrètement. Soudain, la lumière s’éteignit. Ryōchōmei insista.
- C’est toi Ryōchōmei ? Dit une voix derrière lui, qui fit le fit sursauter.
- Tu m’as surpris, répondit Akio. Je ne m’attendais pas à te voir derrière moi, en frappant à ta porte.
- C’est simple, j’ai loué deux chambres. Et je suis sorti par l’autre porte.
- Et ben, tu en as les moyens.
Cunningham sourit.
- Pas aussi étendu que toi, car les chambres ne coûtent pas 10 millions de dollars, ajouta t’il narquois.
- Je pense que tu as du cerner mon problème, déclara Ryōchōmei en suivant Yan dans sa chambre.
- Oui, t’habites une prison dorée ! Au fait que veux-tu à cette heure ? Il est plus de trois heures du matin, ajouta-t-il en baillant.
- Yan , j’ai besoin de toi.
- Heu… tu peux répéter ? Dit le jeune informaticien du Wesss en tendant l’oreille.
- J’ai besoin de toi.
- Que c’est bon d’entendre cela ! Se réjouit t-il.
- Pourquoi racontes-tu çà ? S’étonna Akio.
- J’ai l’impression que nous sommes les deux parias du groupe ces jours ci. Moi qui ai fait une bourde, en n’avertissant pas les membres des obstacles installés sur la propriété de Garden.
- La caravane trafiquée.
-Tu est au courant ?
- Les nouvelles vont vite dans le groupe, dit Ryōchōmei. Tu vas te faire détester par Soleily.
- Alors cela fera deux personnes. Surtout que Ricardo, ne me porte pas dans son cœur. Et puis toi qui a omis d’avertir les filles qu’elles ne pouvaient pas entrer dans ton centre culturel.
- -Mon centre ! C’est celui de mon oncle, un forcené, obsédé par les méthodes d’espionnage.
Ryōchōmei parlait vivement comme s’il voulait évacuer le stress de ces derniers jours.
- Il a conçut un centre avec des systèmes de sécurité comme pour une forteresse militaire. C’est de la folie !
- Allons, calme-toi, dit Yan en le réconfortant. Comment puis-je t’être utile ?
(…)
- L’Erreur a été installée pendant la nuit. Alors il y a des chances que le passage ne s’ouvre que pendant la nuit, révéla Ryōchōmei.
- Tu as raison, et je pense que la clé de l’ouverture c’est peut-être toi.
- Comment cela ?
- Tu nous avais expliqué qu’une inscription nominative se trouvait sur la façade.
- Oui mon nom s’inscrivait sur un idéogramme.
- Et si l’ouverture venait de ceux qui n’y on pas accès ?
- Alors il faut tout tenter. On y va ?
- Maintenant ? Je croyais que chacun de nous avait des objectifs clairs à effectuer. Sherley nous as donné des instructions précises.
- En effet, cela ne nous empêchera pas d’effectuer des recherches complémentaires, ajouta Akio. Ne t’en fais pas dans une heure, nous serons de retour.
A trois heures trente du matin, les deux jeunes gens se dirigèrent vers le parking. Ryōchōmei démarra sa Roadster grise en prenant la direction du mystérieux Think up Zen.
(...) Confidentialité de la série Sherley Sherly